LITERARY AND SCHOLARLY CORRESPONDENCE
1750–1792 |
Monsieur le Conte!
Si les Personnes d’une illustre naissance d’une haute fortune etoient les feules affez heureufes pour parler avec vous: je serois blâme d’une temerité excessive d’avoir ofé ecrire a votre Excellence. Mais puisque les eloges unanimes, qui vous font prodiqués de toutes parts m’ont persuadé depuis long temps, que votre humanité est beaucoups plus grande que le haut rang ou vous etes eleve: vous me permettrez Monsieur le Conte de Vous presenter un Exemplaire de cette Tragedie, que je viens de traduire. Quelle recompense pour mes peines si elle pouvoit avoir le bonheur de vous plaire... Le traducis a present les nuits d’Young le plus religieux de tous les Poetes qui ont jamais vecu. Des qu’ elles feront achevées, j embrasserai avec un vif empressement cette nouvelle occasion de vous fairem es tres humbles hommages, comme a un de ces vertueux Hongrois qui aiment leur nation et leur Langice maternelle. Le fais des voeux pour votre illustre Personne et pour la prosperité de toute votre famille et je suis avec un trés profond respect, Comorn le 4 Aout. 1784. votre devouè serviteur Joseph Pétzeli Pasteur de l'Eglise Reformée |
Készült az MTA BTK "Lendület" Kutatócsoport keretében: Nyugat-magyarországi irodalom 1770–1820
Edited and published in the project "Lendület/Dynamism" Research Group of Research Centre for Humanities of Hungarian Academy of Sciences: Western Hungarian Literature 1770–1820